Les attaques russes n’en finissent plus contre les entreprises Française

350 000 dollars, cette somme en fait rêver plus d’un avec l’inflation actuelle ! Et pourtant, c’est bien ce que des cybercriminels russes ont demandé au groupe NUXE jeudi dernier.

Cybersécurité hacking - CyberCare

Cette petite somme serait la rançon pour racheter les données sensibles qu’ils ont volées et revendiquées sur le site internet disponible sur le DarkNet.

Ces rançonneurs, déjà soupçonnés pour les attaques subies par l’hôpital de Corbeil-Essonnes, auraient mis la main sur plus de 29 Go de données. Et pour les non-informaticiens qui nous lisent, on parle de plus de 16 000 fichiers. Ils font les choses en grand, ces Russes, pour obtenir des bitcoins. Cette prise d’otage de données a été lancée depuis le 12 janvier et cela pendant 13 jours. Une fois les 13 jours écoulés, si la rançon n’est pas payée, des analyses de laboratoire sur un produit élaboré par la marque NUXE pourraient ainsi être consultables.

Du côté des laboratoires NUXE, ils affirment avoir subi une cyberattaque sur leur logiciel, mais l’impact est mineur grâce à la mobilisation massive des collaborateurs. Pour une fois que le service IT traite un ticket en urgence.. Comme pour toutes les attaques informatiques ou non, le groupe nous informe avoir déposé plainte et lancé une enquête pour connaître l’origine de cet événement. Espérons que ce n’est pas Roger 60 ans qui a visionné des tiktoks à son bureau pendant ses heures de travail…

Ils se font appeler LOCKBIT 3.0, ils sont russes, hackers et multiplient les attaques. C’est donc déjà la 3e version de leur logiciel de déchiffrement de données, qui une fois infiltré dans les serveurs, chiffre les données de manière à les rendre illisibles pour tout utilisateur. Une fois ce processus effectué, il ne reste plus qu’à demander une rançon et le tour est joué.

Partager:

Les dernières actualités :